26 avril 2009

Salle à manger du camping/lodge « El Sol Verde », Curubandé, Costa Rica

(20 avril) Au réveil, on pacte nos affaires, puis on va déjeuner. Il faut être à l’heure pour notre rencontre avec les gardes forestiers à 8 h. L’accès au parc est limité, alors mieux vaut ne pas prendre de chance et y être le plus tôt possible… on ne sait jamais.

Le bureau d’administration du parc est un peu en retrait de la ville, de l’autre côté de la route où est l’aéroport. Quand on arrive, c’est encore fermé, mais il y a d’autres gens qui attendent. On ne le sait pas encore, mais ce sont des gens qu’on va côtoyer régulièrement dans les prochains jours. Quand le bureau ouvre, on est les deuxièmes en ligne. C’est drôle, c’est comme être convoqué au bureau du directeur à l’école. Chacun attend son tour pour passer au bureau. Notre tour arrive. On entre et on est reçus par une jolie dame en uniforme de garde forestier. Elle parle un assez bon anglais, alors les communications sont assez faciles.

On réserve donc trois nuits de camping, et le repas du soir après la première journée de marche. Pour avoir nos passes, il faut aller payer à la « Banco Nacional » au centre-ville de Puerto Jimenez.

On s’y rend donc, mais lorsqu’on attendait en file, Gilbert s’aperçoit qu’il y a une erreur dans le prix des repas. Comme je vois un jeune couple d’allemands à l’extérieur de la banque qu’on avait vus au bureau du parc. Je leur demande de comparer nos feuilles pour savoir s’ils avaient les même montants que nous. Ils n’avaient pas pris les repas, donc rien à comparer, mais ils demandent s’ils peuvent partager les frais de transport avec nous, car voilà… On part du poste de Los Patos, à la limite est du parc, mais il faut d’abord s’y rendre… D’abord, de Puerto Jimenez jusqu’à La Palma, ensuite de La Palma jusqu’à Los Patos.

Pour la première partie, je leur propose de juste embarquer avec nous, et pour la deuxième, on partagera le prix du taxi…

Donc je retourne au poste pour faire corriger l’erreur, je ramène le papier à Gilbert qui n’avait pas encore passé au guichet de la banque. Sitôt fini, on sort. Je ne sais pas si la banque où on était était typique des banques du pays, mais c’était assez spécial… il y a un sas pour entrer. On pèse sur un bouton et une porte en vitre s’ouvre. Une fois passé cette porte, elle se referme et on est enfermés entre deux portes de vitre. Quelques secondes plus tard, la deuxième s’ouvre et on peut entrer dans la banque.

À l’intérieur de la banque, un garde m’a demandé de me décoiffer pour qu’on me voit bien à la caméra!

Une fois l’entrée du parc payée, on retourne à la bâtisse du parc pour terminer les formalités. On re-rencontre notre couple d’allemands, et on se donne rendez-vous en face de la « Banco Nacional » dans une heure, le temps que tous le monde se prépare. On en profite pour faire un peu d’internet et prendre un bon déjeuner. Une heure plus tard, nos amis allemands nous attendent pas loin. On les embarque dans le 4×4 et on part pour La Palma.

Une fois arrivés à La Palma, on se rend à la cabina où on avait couché la première fois. Après avoir discuté et tenté de se faire comprendre tant bien que mal dans notre espagnol un peu rouillé, on s’arrange pour qu’ils nous gardent l’auto pendant tout le temps qu’on va être à Corcovado. Pour ce faire, il fallait réserver une chambre à notre retour, mais ça n’est pas un problème, et même que ça nous arrangeait!

On demande aussi à nos hôtes de nous appeler un « taxi » pour nous emmener au poste de Los Patos. Une chance que nous avions des compagnons de voyage pour partager les frais, parce que la ballade La Palma-Los Patos nous a couté 60 $ au total, donc 15$ par personne.

La ballade était sur un chemin de terre, en traversant plusieurs ruisseaux, tout en étant assis dans une boîte de camion. Il y avait de la place pour deux personnes en avant, alors on a laissé s’y asseoir les deux allemands. Arrivés au bout de la piste, on débarque avec nos affaires et on fait la distance qui reste à pied. Il nous reste environ 200 m à marcher dans un petit sentier en forêt avant d’arriver au poste.

Arrivés au poste, on est accueillis par un gardien seul qui nous indique où on peut aller planter notre tente. C’est un peu en bas de la butte, sous les arbres. On plante la tente et on revient au poste où il y a une cuisine dont on peut se servir.

Là, il y a un groupe de suisses qu’on va côtoyer pour le reste de l’expédition (le père et la mère, dans la soixantaine, la fille et son mari et enfin le fils qui est celui qui parlait le plus). Ce sont des suisses germanophones qui parlaient aussi un français impeccable, sans la moindre trace d’un accent, sauf pour le mari de la fille. Il y avait aussi un jeune couple d’américains qui nous feront rigoler pour le reste de l’expédition. Pas pour leur sens de l’humour, non, mais plutôt parce qu’ils étaient un peu cons… Cette soirée-là, on s’est fait expliquer en long et en large le fonctionnement de leur réchaud à camping, qui selon eux était la neuvième merveille du monde, mais qui prend malheureusement 20 minutes à faire bouillir de l’eau…

On s’installe pour manger le fromage, le saucisson et les fruits qu’on mangera pour tous les repas de l’expédition, sauf bien sur la soirée où on arrivera à la Sirena, où on réservé un souper chaud à prix d’or.

Après avoir mangé, Gilbert et moi allons nous promener un peu dans les sentiers des environs. Pas tellement d’animaux, mais de beaux endroits. Malheureusement, il y a des ruisseaux à traverser, et on décide d’attendre à demain pour mouiller définitivement nos bottes.

Il fait extrêmement chaud et humide. Tellement que lorsqu’on revient de notre petite balade, je tord mon t-shirt et un torrent de sueur en coule. Mes culottes sont aussi mouillées que mon t-shirt. Je met ce dernier à sécher (et il ne séchera pas pendant les prochains trois jours) et je passe le reste de la soirée en bedaine.

Les suisses nous proposent d’aller nous balader dans la jungle la nuit pour voir des grenouilles. Malheureusement, les seules qu’on a vues se promenaient autour du poste des gardes.

Il y avait aussi des petits singes qui se balançaient dans les arbres au-dessus du poste. Après plusieurs tentatives infructueuses de les photographier, on décide de s’installer dans la tente et de se coucher. On se couche tous les deux en bobettes, et sans couvertures (ce serait trop chaud) et pas de matelas pour moi. On ne met pas la housse pour la pluie non plus, pour la même raison. C’est le fun car on dort pratiquement à la belle étoile, mais c’est encore beaucoup trop chaud.

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