6 avril 2009

12h40 Aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, Montréal

 

Je me suis dépêché pour ne pas être en retard pour mon premier vol, pour être à l’aéroport 3 heures à l’avance comme on me l’exigeait. Et comment me remercie-t-on? Facile, premièrement en me faisant sentir comme à l’habitude, que je me suis dépêché pour rien en me faisant passer tout de suite et en me faisant attendre deux heures à la porte d’embarquement, mais surtout en retardant mon vol de 2h30 et en me faisant courir à Newark pour ma correspondance. Je vois ça de façon positive en me disant que ça va raccourcir mon voyage…

19h15 Aéroport de Newark, New Jersey

 

Qui a dit que deux maux ne peuvent faire un bien? Toute cette histoire a bien failli tourner au vinaigre. Tout d’abord on nous apprend que le vol Montréal-Newark est retardé de deux heures. Juste le temps d’attraper ma correspondance, apparemment. Il fait très mauvais sur la côte est Américaine et aucun vol ne peut partir ou arriver. Après une longue attente de plusieurs heures à Montréal, une autre annonce nous apprend un délai d’une autre heure. Pas de veine, l’arrivée coïncidait exactement avec le départ de ma correspondance! On m’offre plusieurs options qui vont toutes aboutir le lendemain. Chacune de ces options me fait passer la nuit quelque part… J’ai choisi de la passer à Miami, pour arriver le plus tôt possible. Je m’étais résigné. Je venais juste de me connecter à internet pour pouvoir faire de nouveau arrangements à destination qu’on m’appelle à la porte de départ. Voilà, l’avion de ma correspondance n’ayant pu se poser à temps à Newark, je pouvais à nouveau le prendre! Le vol Montréal-New Jersey fut assez mouvementé, tempête oblige. Le reste fut sans histoires, mais avec tout ça, il est 19 h 30 et je n’ai mangé que quelques pretzels. J’espère bien qu’on va nous servir quelque chose de consistant à bord du vol Newark-San José.

23h20 Hôtel Rio Segundo, Alajuela, Costa Rica

 

Je suis finalement arrivé. À mon heure, il est déjà 1h20 le lendemain, alors je suis plutôt éreinté et il est trop tard pour appeler à la maison. Le vol s’est assez bien passé. J’ai passé le plus clair de mon temps à écouter des émissions de télé enregistrées sur mon lecteur MP3. Il faisait chaud et c’était long. Pour souper, à bord de l’avion, on nous a servi des burritos. C’est pas ce qu’on appelle un repas gastronomique, mais au moins, ça a le mérite de m’avoir rempli. Les douanes et l’immigration ont été très vite et je suis sorti dehors. Il faisait très beau, une bonne vingtaine de degrés. J’ai accroché un taxi orange (la compagnie recommandée par le guide Lonely Planet) et il m’a amené à l’hôtel Rio Segundo, qu’il connaissait. J’y ai été accueilli par un gardien avec un air de boeuf, mais quand même très courtois. L’endroit est entouré d’une grille en métal et c’est pas tellement rassurant… La chambre est très ordinaire, et en plus, on est collé sur une grande route, d’où on entend passer des camions à toute vitesse. Il fait très chaud dans la chambre. Ça sens l’humidité. Demain déjeuner à 7 h, on verra bien… Je vais aussi essayer de passer un coup de fil à la maison le plus tôt possible. Pour l’instant: DODO, j’en ai bien besoin!

Demain: 7 avril

Derniers articles

Nuage de tags

Meta

Un voyage au Costa Rica est fièrement propulsé par WordPress et le thème SubtleFlux traduit par WordPress tuto.

Copyright © Un voyage au Costa Rica.