15 avril 2009

21 30 – Terrasse de l’hôtel Sueño, Tilaran, Costa Rica

Hier (le 14), on s’est levé plus tard que prévu. On s’était couché tellement tard la veille à cause de l’histoire des tortues qu’il a été impossible de se lever pour prendre le bateau de 6 h pour aller à La Pavona. Ça nous a donné le temps de déjeuner. Moi, je suis allé faire un peu de photo et un peu d’Internet.

Plan de Tortuguero

Plan de Tortuguero

La plage de Tortuguero

La plage de Tortuguero

La plage à Tortuguero, tôt le matin

La plage à Tortuguero, tôt le matin

Scène de rue à Tortuguero

Scène de rue à Tortuguero

Un peu avant le départ, on s’est tous rencontrés à l’usuel soda Bocadito pour un peu de bouffe et de bière…

L’heure du départ a sonné, puis tout le monde a embarqué dans le bateau. Contrairement au bateau qu’on avait pris pour venir, celui-ci était plein. Des locaux, un gros groupe d’Américains et nous… Ah oui, le couple de Québécois moron qui avait refusé la ballade sur les canots. Ben, pendant tout le voyage, ils ont encore chialé… de tout!!! Tellement désagréables que j’étais bien content d’avoir mon lecteur MP3. Je les ai juste fait disparaître, comme ça! Ils étaient difficiles à ignorer. Quand ça fait une semaine que t’as pas entendu quelqu’un qui parle pratiquement comme toi, c’est dur de ne pas tendre l’oreille… En tout cas, la ballade du retour a été ponctué de plusieurs apparitions de nos amis les animaux. Des caïmans, et même un singe qui a pratiquement sauté sur une branche en face du bateau. Le conducteur du bateau avait de la misère. C’était très peu profond, et un moment donné, il faut même changer l’hélice pour que ça n’accroche pas dans le fond.

Les canaux menant à Tortuguero

Les canaux menant à Tortuguero

La ballade en bateau finie, on embarque dans le 4×4. Prochaine étape :volcan Poás. C’est ce volcan où on peut conduire jusqu’en haut. C’était notre destination, mais nos plans ont été changés, et de façon assez spectaculaire!

On avait donc prévu le chemin le plus court pour nous rendre de la Pavona au volcan sans passer par San José, à cause du trafic. Ce qui nous était sorti de l’idée, c’est que le gros tremblement de terre de quelques mois passés avait affecté la région du Poás.

Donc on suit la route qui s’y rend, mais, tout à coup, une pancarte nous dit : « No hay paso »… C’est quoi cette histoire-là?

On continue, et là, un pont de fer, genre temporaire que des militaires utiliseraient… De l’autre côté, c’est un peu boueux, mais c’est quand même pas si mal. Mais pourquoi interdire le passage quand il y a de la construction, qu’on se demande.

Plus on avance, et plus le chemin est boueux. Des fois, on voit un bout de route dépasser de la boue. En plus, il fait un de ces brouillards, on n’y voit rien du tout, surtout qu’il y a des bouts de route qui manquent, genre que si tu tombes dans la craque, tu déboules d’au moins 100 m. Tout à coup, on observe des maisons en ruines… c’est là que ça a cliqué! Tout ça a été causé par le tremblement de terre, et la boue sur la route est le résultat d’un glissement de terrain. C’est vraiment une scène de cauchemar quand on comprend.

La scène est aussi accentuée par la brume. On voyait des maisons très amochées, à demi couvertes de boue, d’autres méconnaissables. Ça expliquait aussi les centaines de petites maisons, toutes cordées, qu’on avait vues avant d’entrer dans la zone sinistrée.

Donc, on essaie de continuer, mais c’est pas évident. D’après le GPS, il reste pas tellement de temps pour le Poás, mais… Le chemin est de pire en pire, la nuit tombe, et en plus, on n’est pas vraiment sûrs de la distance qu’il reste à faire. Aussi, qui nous dit que le terrain est stable? Ça pourrait reglisser à tout moment!

Ça fait qu’on vire de bord! Quand on est sortis de la zone sinistrée, il faisait déjà noir. On est repassés par la petite ville de San Miguel où on a trouvé des chalets. Il en restait deux de libres, mais ils étaient 25 $ chacun, et l’un d’entre eux avait été abîmé par le tremblement de terre… J’ai négocié le prix à 15 $ pour celui-là, et on a pris les deux. J’ai couché dans celui qui était endommagé, qui dans le fond, n’était pas si endommagé que ça…

Je suis monté au village pour aller faire un peu d’Internet, mais le café était fermé. Je me suis donc acheté une carte d’appel de 3 000 colones, et j’ai parlé avec Gisèle pendant une vingtaine de minutes.

Ce matin (le 15), on s’est levés rapidement et on a pris la direction de La Fortuna. Apparemment, il y a un parc avec une belle chute d’eau. La ballade est sans histoire et prend quelques heures. Arrivés à La Fortuna, on mange et on demande notre chemin pour aller voir la chute d’eau. C’est encore une de ces fameuses pistes. Une chance que c’est pas long cette fois. À l’entrée du parc, il y a un beau parking gratuit, mais l’entrée est payante (15 US$)! On entre dans le parc et on se rend jusqu’à la chute d’eau. Tout à fait magnifique!!!

La chute de la Fortuna

La chute de la Fortuna

Il y a quelques autres petits sentiers qu’on a tous faits, mais ils étaient sans grand intérêt. En partant, je remarque qu’il y a une « hike » pour monter sur le Cerro Chato… On figure de quelle colline il s’agit, puis on décide d’y aller. Mireille reste derrière parce qu’elle veut se baigner. Mais pour monter cette piste-là… 10 $, ça paraît qu’on est dans la région touristique… Donc je fais le plein d’eau, et on part! La montée est longue et difficile, et le mont fait seulement 1 000 m! Mais je veux faire le Chirippo à 3 800 m! Je commence à avoir des doutes…

La moitié du trajet se fait à travers champs. Pas si mal, mais essoufflant. Ensuite, c’est la forêt, et là, c’est inégal et plein de racine. Très difficile… Mais finalement, on y arrive. La vue est spectaculaire. On voit l’Arénal, et on est presque vis-à-vis du cratère. Le temps est découvert. On voit très bien la fumée sortir, et parfois, des roches jaillir du côté gauche. Je l’ai aussi entendu gronder. Je pensais que c’était le tonnerre, mais une fille qui était assise au sommet m’a dit que c’était le volcan. C’était une Américaine de New York, et c’était tellement évident que je me faisais crouzer! Elle me recommandait des hotels proches du sien, en me disant qu’il fallait certainement se voir ce soir… Fortuna est tellement une petite ville! Après un brin de jasette, François et moi prenons le sentier qui mène au lac. C’est très abrupt, mais la descente en vaut la peine. Le Cerro Chato est un ancien volcan, et son cratère contient un lac d’eau… vert émeraude. Superbe! Après ça, on remonte au sommet, puis on redescend.

François est pas mal plus vite que moi, et c’est un peu gênant, mais lui, il fait de la marche en montagne comme passe-temps… On remonte dans le 4×4, et on repart pour Santa Elena, endroit d’où on peut voir les coulées de lave. Mais le soir tombe vite, et on est obligés de s’arrêter dans la petite ville de Tilaran à l’hôtel El Sueño.

Je suis en train d’écrire ces lignes assis sur le balcon avant. Il restait juste une chambre à 30 $, donc on va tous coucher ensemble… J’ai fait laver tout mon linge sale pour 5 $. C’était le temps, il ne restait que mon costume de bain.

Bon, je vais aller me coucher. Il fait un peu frisquet en costume de bain!!! On vient de me donner mon linge propre, séché et plié. Je vais essayer de me coucher sans réveiller les deux autres.

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