18 avril 2009

20 h 20 – Dans une petite cabina, La Palma, Costa Rica

(le 16 avril) On se lève et on décide de poursuivre notre route jusqu’à Santa Elena pour voir le parc national de Monteverde, et aussi, ultimement, les coulées de lave de l’Arénal, qui selon Mireille, se verront mieux de ce coin là. C’est encore une longue route sur une piste en mauvais état.

En entrant à Santa Elena, on arrête pour déjeuner dans un soda. Il doit être 9 h 30. On déjeune et on se fait proposer des activités par les gens du soda. On se fait proposer deux parcs d’attractions « naturels » qui selon eux sont très bien. C’est cher par exemple, et on paie activité par activité. On choisit « La Selvatura » et un forfait à 37 $ par personne qui permet d’avoir accès à un sentier avec 8 ponts suspendus au dessus de la jungle. On a aussi accès au « Jardin de los colibris » et au « Mariposario ». Les gens du soda appellent pour nous réserver une place… mais moi je trouve que ça sent les rabatteurs qui vont toucher une commission… Ils nous disent que c’est parce que les places sont limitées. Ils nous trouvent aussi un petit hôtel dans une rue au fond de la ville. On y va, on dépose nos affaires, et on part pour La Selvatura!

Après quelques kilomètres de piste, on arrive à un grand parking. On achète nos billets et on commence le sentier avec les ponts. C’est pas mal le fun. Les ponts sont très longs et sont suspendus au dessus des vallées. On voit vraiment le dessus des arbres. Il y a bien quelques oiseaux, mais avec le bruit que font les tyroliennes au dessus de nos têtes, on est vraiment chanceux d’en voir autant. En chemin, on a vu une grosse tarentule. Je l’ai photographiée avant qu’elle ne se sauve.

Ensuite, on se dirige vers le jardin des colibris. Malheureusement, il fallait le faire en début de parcours, on si on sortait maintenant, on ne pouvait plus rentrer… On a donc coupé à travers le bois pour s’y rendre. C’était beau, mais un peu décevant… juste quelques mangeoires à colibris et des bancs. Ça valait vraiment pas les 5$ qu’ils chargeaient pour ça. Une chance qu’on l’avait eu gratuitement avec notre « forfait ».

Le jardin des papillons était pas fort lui non plus. C’était une visite guidée et on ne pouvait pas rester plus longtemps dans la place après la visite. C’était moyen, mais notre guide connaissait très bien son affaire, et en plus, elle était assez jolie!

Avant les papillons, on était allé manger au restaurant de la place. On a pris une bouteille de vin pour la fête de Mireille.

Après tout ça, on est revenus à Santa Elena pour finir la journée. J’ai trouvé que cette ville était vraiment décevante par rapport au reste du voyage. C’était plein de touristes, surtout américains. Tout l’affichage était en anglais, et les prix (gonflés) étaient affichés en dollars. Y’avait beaucoup trop de monde et ça sentait le parc d’attraction à plein nez.

Heureusement, j’ai trouvé un petit café internet super bien, bien tranquille, avec une belle ambiance relax. Il y avait de la belle musique, et quelqu’un qui jouait de la guitare un peu plus au fond.

J’ai fait une heure d’internet (au prix fort) et en sortant, je me fais hêler par Mireille et François. Ils étaient dans la pizzeria juste au dessus. Ils s’étaient commandé une pizza et je les ai aidé à la finir. Après une bonne jasette, on est partis se coucher.

(le 17 avril) Le plan de la journée est de voir le volcan Poás. On part encore tôt le matin. Pour s’y rendre, il faut redescendre vers la région de San José, pour ensuite remonter un peu vers le nord. On suit les pancartes qui indiquent la direction du volcan Poás, mais il y a des erreurs et on se perd dans Alajuela. Après une heure de vironnage, on finit par retrouver notre chemin. À moment donné, ça commence à monter.

Plus ça monte, plus l’auto a de la misère. Elle commence à manquer d’oxygène et ça la rend plus vache. On finit par se rendre à l’entrée du parc. Encore 10$/personne.

Dans le parking, ça sent le soufre. Il y a deux options de sentier. La première nous amène vers le lac en premier, la deuxième vers le cratère. Les deux pistes se rejoignent plus loin. On décide de prendre le chemin du lac. Ça monte beaucoup. Ce qui complique un peu les choses, c’est le manque d’oxygène. On commence quand même à 2 500 m, et on se met à monter. C’est en effet à 2 000 m que les effets commencent habituellement à se faire sentir, si on les ressent.

Quand on arrive finalement au lac, il commence juste à s’ennuager. Quelques nuages vont et viennent, cachant et découvrant le lac. Il reste découvert assez longtemps pour prendre quelques photos.

Quand il s’est complètement couvert, on est partis pour le cratère, mais on se doute déjà de ce qui va arriver : il sera complètement couvert… Le chemin pour s’y rendre est intéressant. La végétation est tellement dense qu’on peut à peine voir au travers. Les branches se sont reformées par dessus le sentier pour le recouvrir complètement.

On arrive finalement au cratère, et pas de surprise… impossible de voir quoi que ce soit, c’est un mur blanc. On reste un bon moment, mais c’est peine perdue, on revient à l’auto.

On retourne donc à Alajuela, pour que Mireille et François puissent de louer un 4×4 à l’agence Target. En effet, nous nous quittons demain.

Pour nous rendre, je me fie sur mon GPS, mais c’est très difficile et on se perd. J’essaie de suivre le chemin sur la carte du GPS, mais ça ne marche pas pantoute. On décide donc de naviguer « à l’oreille ». J’avais marqué la position de l’hôtel Rio Segundo sur mon GPS, et on essaie de s’en rapprocher petit à petit. Ça a pris du temps, mais ça a fini par marcher, et de là, j’ai été capable de retrouver l’agence qui était seulement à 5 minutes. Après avoir cogné un peu à la porte, le même type qui m’avait loué mon propre 4×4 est venu nous ouvrir. Il a un 4×4 de disponible, identique au mien!

Après avoir fait toutes les formalités, on décide d’aller coucher au centre-ville d’Alajuela, en suivant les conseils du gars de l’agence. On part donc avec les deux véhicules.

C’était supposé être simple, mais on avait oublié qu’on était en plein heure de pointe! Il y a une belle route à 4 voies qui se rend au centre-ville d’Alajuela, mais c’est nettement insuffisant. C’est complètement bloqué. Une troisième voie se forme toute seule, sur l’accotement et tout se passe normalement. Après un long moment, on arrive au centre-ville, où il y a un beau parc. On essaie de trouver un parking pour la nuit, mais le traffic est tout simplement horrible, et ça complique un peu les choses. On finit par trouver un parking, mais on doit le quitter parce qu’il n’est pas 24 heures. De peine et de misère, on en trouve finalement un autre. Après y avoir laissé les voitures, on sort sur le trottoir et on commence à regarder la carte pour savoir où on est. C’est alors qu’on se fait aborder par un « Alajuélien » et sa fille (qui n’a jamais dit un mot parce qu’elle bouffait de la crème glacée). Il nous a tout expliqué comment se retrouver dans les environs, et nous a souhaité la bienvenue dans son pays. Très sympathique ce bonhomme!

On finit par trouver un hôtel pas cher (24$) sur la rue qu’il nous avait indiqué. Il y a une grosse grille métallique en haut de laquelle il y a des barbelés de type militaire, avec des lames. On nous répond et on entre à l’intérieur. L’endroit est sombre et il y a un véritable dédale de pièces et de corridors pour se rendre aux chambres (une de ces pièces contient un ordinateur avec lequel on peut accéder à internet gratuitement). La salle de bain est commune et les chambres se barrent normalement quand on est dedans, mais avec un cadenas quand on sort. Après avoir déposé nos choses, on trouve un espèce de fast-food de type mexicain. On se commande chacun une salade « Latina ». On jase et on part se coucher.

Derniers articles

Nuage de tags

Meta

Un voyage au Costa Rica est fièrement propulsé par WordPress et le thème SubtleFlux traduit par WordPress tuto.

Copyright © Un voyage au Costa Rica.