12 avril 2009

20 h 30 Bord de l’eau (Mer des Caraïbes), Tortuguero, Costa Rica

Vers 5 h 30, Walter viens cogner à ma porte pour me réveiller, mais il ne m’a pas vraiment réveillé, puisque j’avais la pitourne depuis au moins une demi-heure…

Régime habituel: Tamales. Je fais mes adieux à Walter. Marlene et son petit-fils (c’est seulement ce matin que j’ai compris la relation unissant tout ce beau monde…) embarquent avec moi et on part avec une demi-heure de retard sur notre horaire…

Au début, il a plu, mais pas longtemps. On a parlé de tout et de rien. À plusieurs reprises durant le trajet, Marlene a été obligée de dire au jeune d’éteindre sa cigarette. Il est vraiment pas bien dans sa tête ce rigolo là…

En passant, j’ai eu une misère incroyable à fermer l’oeil la nuit précédente. J’avais un peu peur du jeune qui me disait qu’il m’espionnait, qu’il connaissait mon avenir, et en plus j’ai appris qu’il s’auto-mutilait!!! Ben oui, je me demandais c’était quoi les blessures à ses paupières. Il se les était ouvertes avec un couteau. Donc au moindre bruit étrange, je sursautais…

Il y avait aussi beaucoup de trafic sur la route, au point où je croyais que j’allais être en retard pour prendre mon couple de parisiens… Vers 8 h 45, Marlene me prête son cellulaire pour appeler le numéro de Pierre (où avaient logé les deux parisiens…). J’ai parlé à François et il m’a dit que tout était correct. Un peu plus tard, je laisse Marlene et son petit-fils sur le bord de l’autoroute en leur faisant mes adieux. Quelques minutes plus tard, je me retrouve à l’hôtel Rio Segundo.

Le gardien me reconnait aussitôt et vient m’ouvrir la grille. Pierre m’accueille et me présente Mireille et François. Je placote un peu avec les autres clients, je prend un petit café, et on part. On fait connaissance dans l’auto. Ils m’ont l’air bien sympathiques.

François est un rigolo qui n’a pas l’air de s’en faire avec rien. Mireille est un peu plus réservée et fait souvent la grimace devant certaines des farces de son conjoint. C’est quelqu’un de très intéressant.

Notre destination aujourd’hui: le parc national de Tortuguero.

En cours de route, on arrête dans un petit resto et on mange la bouffe typique. Ça nous fait 8 000 colones pour les trois. On reprend la route. On demande souvent à des passants la route de la Pavona, lieu d’où part le bateau qui se rend à Tortuguero. On y arrive vers 15 h.

Eaux colorées

En se rendant à la Pavona. Eaux colorées sous un pont

Le bateau part vers 16 h 30 et ça va coûter 1 600 colones par personne. Le parking lui, va nous coûter 9 000 colones.

C’est une balade assez intéressante sur des longs canaux à travers la jungle. Le conducteur du bateau a de la misère avec son moteur, et on va tout croche sur la rivière.

En allant à Tortuguero

En allant à Tortuguero

Après une balade d’environ 1 h 30, le bateau accoste à Tortuguero. C’est pas du tout ce à quoi je m’attendais. C’est toute une ville sur le bord de la mer des Caraïbes. Plein de magasins, de restos, de cafés internet, etc. Tout est piétonnier, aucune voiture, sauf quelques 4 roues.

À peine débarqués, quelqu’un nous approche pour nous raccompagner à l’hôtel Icaco, que j’avais réservé longtemps avant mon départ, sur internet.

Alors là, c’est le délice. L’hôtel est à 40 m de la mer des Caraïbes. C’est des immenses vagues à perte de vue! On nous assigne nos chambre, et on part se trouver un café internet et un resto. L’accès internet de l’hôtel ne marche pas (1 000 colones de l’heure, quand il marche…) Avant de partir, on arrange notre randonnée de demain avec le type de l’hôtel. Une randonnée de 2-3 h sur les canaux pour aller voir la faune.

On marche un peu dans la rue, et on accoste un bonhomme qui nous explique comment se rendre au café internet. Là non plus, ça ne marchait pas. Pas de service sur la ligne. Le bonhomme essaie en vain de le faire marcher, et on lui dit qu’on reviendra demain…

On trouve un petit soda pour manger. Ça ne discute pas fort. Tout le monde a l’air d’avoir sa journée dans le corps.

On revient plus tard à l’hôtel. Mes deux compagnons partent faire un tour sur la plage avec une lampe. Moi je vais dans ma chambre me rafraichir un peu, au ventilateur, avec l’intention d’aller faire un tour sur la plage moi aussi, mais par moi-même. (Je ne vais quand même pas suivre mes compagnons de voyage partout, surtout dans un endroit pareil…)

Je pars donc avec ma caméra, mon GPS et tout le pataclan. Après quelques minutes sur la plage, en pleine noirceur, quelqu’un me fait signe. Il est difficile à voir, il n’a qu’une toute petite lumière rouge. C’est un garde de parc qui me dit que je n’ai pas le droit d’être sur la plage la nuit, si je ne suis pas accompagné… Ça me donne donc envie de faire ça, tiens, un tour guidé, la nuit prochaine…

Je retourne donc à l’hôtel, et je demande au gars qui nous a accueilli s’il pouvait nous arranger ça. Il peut le faire sans problème. Je vais donc en parler à mes deux compagnons pour leur proposer. De toute façon, moi, j’y vais! Je demande au gars comment loin sur la plage je peux aller, parce que je veux écrire dans mon journal. Il me montre un banc en ciment qui est à la limite d’où on peut aller. Je m’installe, j’écris, je regarde la lune se lever sur l’océan, je me met à rêver…

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